★ Car La Nuit Etoilée est d’abord un concept, et avant tout, une expérience. Celle du mystère de la nuit.
Nuit des utopies, nuit de la culture, nuit de la violence du monde ; nuit
silencieuse, magique, murmurante, d’un ciel étoilé où chacune des étincelles
donne à voir l’infini – si nous prenons la peine de regarder. Dans ce titre en
hommage aux peintres et aux poètes qui ont chanté La Nuit Étoilée, nous voulons montrer toute l’espérance de ces
nuits que nous traversons ; les étoiles sont cachées à ceux qui restent au
lit de leurs illusions, éclatantes pour ceux qui cherchent, dans ce dialogue
avec l’Infini, à rester en vie. La Nuit
Étoilée, c’est la condition même de l’homme pensant, qui de son désert
contemple tout à la fois le réel et l’au-delà des apparences, et en conçoit de
l’espoir.
★ Nous avons déjà deux ans d’existence, et pour une revue
indépendante, c’est un miracle d’en être au septième numéro ; nous avons
traversé beaucoup de tempêtes ; une certaine maturité s’ensuit. Nous
savions dès le début qu’il s’agissait d’un combat de David contre Goliath, sans
que nous n’ayons le moyen direct d’assommer ces géants contrefaits qui nous
entourent d’une pierre bien ciblée dans leurs yeux. Pauvre, sans relations
« utiles », notre revue a dû interrompre pour un temps sa production
« papier », faute de temps et d’argent. Mais, rôdés à cette lutte qui
se poursuit tout le temps, chaque jour, celle de l’artiste qui veut exister hors de ce que l’on a prévu pour lui (le
tonneau de Diogène !), poussés par la nécessité de continuer à offrir ce
bon contenu qui surgit miraculeusement à chaque numéro, nous avons créé ce blog
qui, bien qu’imparfait, a du moins le mérite d’offrir un support accessible par tous.
★ Écrire, lire, chercher, dessiner, former et défaire, mettre
en question est plus que jamais notre raison de vivre. Comme d’habitude, les véritables
révolutionnaires n’ont que leurs mains, leurs âmes et leurs hardes. Dans notre monde mouvant qui est toujours sur le fil de la barbarie, il est
essentiel de continuer la réflexion et de parler, de faire toujours pencher la
balance vers ce que nous avons d’humain, de beau et de plein de sens. Rien de moins.
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