La Nuit Etoilée fu
t une revue illustrée rédigée par des artistes, des écrivains et des chercheurs internationaux.
Son regard exigeant et libre parcourait les arts passés et présents,
l'image et le langage,
dans des travaux inédits et de qualité.

Ce blog réunit quelques articles des 7 numéros parus de 2010 à 2012.

Qui sommes-nous?

 La revue La Nuit Étoilée est née en septembre 2010 d’une nécessité : créer un média indépendant qui soit rédigé par des créateurs et des chercheurs, proposant des articles et des œuvres originales et accessibles ; média animé par cette belle volonté gratuite d’oser réfléchir, écrire et travailler en commun dans le respect mutuel. Agglomérant des personnes d’horizons très différents, le point de vue s’est tout de suite placé dans une liberté de ton et d’opinions couplée d’une grande exigence de pensée. La spiritualité, le discernement, le billet d’humeur, l’analyse de courants de pensées ou d’œuvres, la réflexion sur le présent, l’exploration et l’expérimentation passionnée de l’art, se sont agencés dans chaque nouveau numéro de manière à proposer un ton unique, dégagé de toute influence.

 Car La Nuit Etoilée est d’abord un concept, et avant tout, une expérience. Celle du mystère de la nuit. Nuit des utopies, nuit de la culture, nuit de la violence du monde ; nuit silencieuse, magique, murmurante, d’un ciel étoilé où chacune des étincelles donne à voir l’infini – si nous prenons la peine de regarder. Dans ce titre en hommage aux peintres et aux poètes qui ont chanté La Nuit Étoilée, nous voulons montrer toute l’espérance de ces nuits que nous traversons ; les étoiles sont cachées à ceux qui restent au lit de leurs illusions, éclatantes pour ceux qui cherchent, dans ce dialogue avec l’Infini, à rester en vie. La Nuit Étoilée, c’est la condition même de l’homme pensant, qui de son désert contemple tout à la fois le réel et l’au-delà des apparences, et en conçoit de l’espoir.

 Nous avons déjà deux ans d’existence, et pour une revue indépendante, c’est un miracle d’en être au septième numéro ; nous avons traversé beaucoup de tempêtes ; une certaine maturité s’ensuit. Nous savions dès le début qu’il s’agissait d’un combat de David contre Goliath, sans que nous n’ayons le moyen direct d’assommer ces géants contrefaits qui nous entourent d’une pierre bien ciblée dans leurs yeux. Pauvre, sans relations « utiles », notre revue a dû interrompre pour un temps sa production « papier », faute de temps et d’argent. Mais, rôdés à cette lutte qui se poursuit tout le temps, chaque jour, celle de l’artiste qui veut exister hors de ce que l’on a prévu pour lui (le tonneau de Diogène !), poussés par la nécessité de continuer à offrir ce bon contenu qui surgit miraculeusement à chaque numéro, nous avons créé ce blog qui, bien qu’imparfait, a du moins le mérite d’offrir un support accessible par tous.

 Écrire, lire, chercher, dessiner, former et défaire, mettre en question est plus que jamais notre raison de vivre. Comme d’habitude, les véritables révolutionnaires n’ont que leurs mains, leurs âmes et leurs hardes. Dans notre monde mouvant qui est toujours sur le fil de la barbarie, il est essentiel de continuer la réflexion et de parler, de faire toujours pencher la balance vers ce que nous avons d’humain, de beau et de plein de sens. Rien de moins.


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